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Connaître l'océan :

La fréquentation de tout milieu naturel présente des dangers qu'il faut connaître pour maîtriser au mieux les risques pour l'homme et l'environnement.
Les plages de l'océan attirent chaque année un public de plus en plus nombreux séduit par la baignade et les sports aquatiques. Des zones de baignade surveillées ont été aménagées pour permettre aux usagers de profiter des plaisirs de l'océan en toute sécurité. Malheureusement, on déplore chaque année des accidents et des noyades résultant d'une méconnaissance du milieu et du non-respect des règles de sécurité. Courants marins et baïnes sont les principales causes de noyade sur les côtes atlantiques.

Qu'est-ce qu'une baïne ?

Sur les côtes sableuses de Gironde, on observe à marée basse, des sortes de mares qui s'étalent sur la plage. Ces bassins naturels présentent des eaux calmes, plus chaudes et peu profondes qui attirent les baigneurs qui se croient, à tort, en sécurité.

Les baïnes se forment sur un relief où le phénomène des marées est fort, le sable fin, le dénivelé faible et la houle forte. Les courants emporte vers le large le sable de fond creusant ainsi des cuvettes visibles à marée basse. Chaque baïne présente un exutoire entouré de bancs de sable par où s'échappe l'eau en direction de l'océan. C'est la zone critique de la baïne .

A mi-marée, les vagues remplissent la baïne . En quelques instants, l'eau devient plus profonde et plus agitée. L'eau va alors s'échapper violemment selon un système de vidange, créant des courants particulièrement dangereux. La vitesse et la force de ces courants de sortie de baïne , entraînent les baigneurs, même les nageurs expérimentés, vers le large. Le réflexe habituel de vouloir remonter le courant va occasionner fatigue et panique et sera obligatoirement voué à l'échec.

La dangerosité des baïnes est en fonction de la rapidité et de la brutalité avec lesquelles elles se remplissent et elles se vident. Il faut savoir également, que la position des baïnes change selon les cofficients des marées et des courants. Pour cette raison les zones de baignades ne sont pas figées.

Conseils:

Si vous êtes pris dans un courant de baïne , ne cherchez pas à lutter contre le courant. Laissez-vous porter pour éviter fatigue et panique, les vagues vous ramèneront sur la plage. 
Lorsque la mer monte, ne restez pas sur le banc de sable au risque de perdre pied dans la cuvette et de vous faire piéger par le courant.
Surtout, n'hésiter pas à demander de l'aide !

Vague de bord ou Shore break.

Autre phénomène dangereux, la vague qui casse, parfois très brutalement, dans très peu d'eau. La déferlante peut vous assommer et être à l'origine d'accidents dramatiques si les cervicales sont touchées. Principales victimes, les baigneurs peu habitués à l'océan et les surfeurs inexpérimentés projetés sur du sable dur comme la pierre.

A éviter :

Tourner le dos à l'océan !

Autres désagréments

Outre les dangers directement liés à l'océan il faut apprendre à se méfier des quelques risques présents sur les plages.

En premier lieu, la chaleur qui peut sembler anodine et qui est pourtant la cause de nombreux malaises voire d'accidents. Déshydratation, hydrocution, coup de chaleur avec violents maux de tête. Sans parler des coups de soleil et brûlures parfois importants dus à des expositions prolongées au soleil, aux pires heures de la journée.

On ne le répètera jamais assez : pour que la plage et la baignade restent des moments de plaisirs il faut apprendre à se protéger des rayonnements du soleil . Rappelons que les enfants sont les plus vulnérables ! Casquettes, lunettes, tee-shirt et lycra, crème solaire et parasol vous éviteront bien des désagréments. Il faut boire souvent, par petites gorgées, pour éviter la déshydratation. Pénétrer dans l'eau progressivement en se mouillant la nuque pour ne pas être victime d'un choc thermique qui pourrait être fatal.

Attention également aux vives , ces petits poissons qui affectionnent les eaux de baïnes peu profondes et les flaques d'eau tièdes. La vive reste immobile, à moitié enfouie dans le sable. Son dos est muni d'un dard venimeux qui occasionne de cuisantes brûlures et de violentes douleurs à celui qui marche malencontreusement sur une vive. Si vous êtes piqué, ne tentez pas d'apaiser la douleur avec de l'eau froide, il vous en cuirait. Au contraire, la toxine injectée par le dard de la vive craint la chaleur ! Marchez alors dans le sable très chaud ou approchez le bout incandescent d'une cigarette de la piqûre. Demandez de l'aide au poste de secours. Quoiqu'il en soit, si la douleur est vive provoquant nausée et engourdissement, elle passera.

Trois espèces différentes de méduses sont présentes sur la Manche, la mer du Nord, l'océan Atlantique et la mer Méditerranée. La plupart des méduses en France sont sans danger. La petite méduse bleue de la taille et de la forme d'une assiette, que l'on rencontre sur la Manche et la mer du Nord, ne pique pas malgrè ses 1200 tentacules d'à peine 1 cm.
La méduse de l'atlantique, que l'on rencontre fréquemment sur nos plages, bien qu'impressionnante par sa taille, est totalement innoffensive .
Celle dont il faut se méfier est la méduse Pélagique ou Pélagia . C'est une méduse urticante qui se laisse porter par les courants et dont la piqûre est très douloureuse. Elle est présente dans les eaux chaudes et tempérées comme la mer Méditerranée. Toutefois, le réchauffement tendrait à déplacer l'habitat de ces méduses vers le nord.

 

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